J’ai pris l’avion avec Air France l’autre jour. Comme on nous l’avais conseillé durant le stage, j’avais envoyé un mail pour que l’équipage soit prévenu.

C’était un vol Paris-Tel Aviv donc plus de 4h de vol. Quand je suis montée, la chef de cabine était au courant, elle m’a dit qu’il y aurait un peu de turbulences. Donc moi j’étais prête à prendre un somnifère mais elle me l’a formellement interdit et elle bien eu raison !

Le décollage était particulièrement doux si bien que j’ai tout de suite était mise en confiance et que le vol s’est assez bien passé. Mais surtout j’ai eu le droit d’aller discuter avec le pilote et co-pilote durant le vol. C’était déjà impressionnant, car il faisait nuit et on ne voyait que deux étoiles [1] en face de nous. Et puis au loin j’ai vu des éclairs ! Ils m’ont expliqué qu’il y avait un orage sans doute au dessus de la Turquie et donc très très loin, mais c’était quand même impressionnant.

Ils ont été très gentils avec moi et m’ont expliqué qu’il y avait un peu de turbulences car on été poussé par un vent de 200km/h. Et puis à la fin il m’ont invité à revenir plus tard pour passer l’aterrissage avec eux !!!

J’étais à la fois paniquée et hyper excitée. Et je dois dire que c’était absolument méga impressionnant et ce n’est qu’un euphémisme.

Au départ on voyait la ligne séparant le bord de la mer de Tel Aviv et toutes ses lumières. Et puis j’ai eu l’impression qu’il y avait plein de petites baies dans le littoral, or je sais que c’est faux. En fait il s’agissait de nuages, eh oui ! La nuit les nuages sont noirs vu d’en haut. Là le pilote m’a expliqué que le passage dans les nuages allait être turbulent. Le phare de l’avion éclairait les nuages si bien qu’ils devenaient blancs au fur et à mesure que l’on s’approchait. On arrivait dessus à une vitesse folle et nous allions les percuter de plein fouet ! Oui mais les nuages ce n’est pas solide donc c’est pas grave !

Alors là ça a turbulé méchant ! Et la scène était digne d’un film comique. Moi je m’accrochais à mon siège, super tendu, fermant les yeux à moitié. Les pilotes étaient tranquilles même pas attaché et continuaient à me parler.

Mine de rien c’était très rassurant de voir (et pas seulement de savoir) que la situation est hyper bien gérée alors que moi je ne gère plus rien.

Après ces quelques petits nuages, on voyait les lumière de Tel Aviv et au milieu, gros comme le nez au milieu de la figure, la piste d’atterrissage. C’est le copilote qui a atteri tout en douceur.

Je n’ai qu’un mot à dire WAHOU !