Comme tout bon film de bagnoles, il faut aller le voir en ayant au préalable laisser son gentil cerveau à la maison devant le BigDil. Et si au pire, il veut quand même venir, la bande sonore (boum tchaka boum…) et les bruitages (vrooouummm, hiiiiii, clang, vrooouuummm, tchuuuu…) auront raison de lui.

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The Fast and the Furious: Tokyo Drift sur le site de la FNAC

Comme toute critique cinématographique, je parle en mon nom et je donne donc un point de vue subjectif : c’est trop de la balle atomique ce film ! Ca m’a donné envie de piloter des bolides et de faire des dérapages.

Si comme moi vous n’avez pas de voiture (et/ou de permis), vous risquez de vous retrouver au milieu de la chaussée à essayer de zigzaguer entre les voitures au feu rouge pour tenter en vain de retrouver les sensations du film ou bien vous essayerez de faire une course endiablée avec une portion de Vache Qui Rit et un Babybel, là aussi les sensations ne sont pas très comparables au film.

Pour justifier (ou m’excuser de) mon point de vue positif pour ce film, il me faut vous dire que je suis un grand (1,73m) amateur des jeux video de course Need For Speed (NFS).

Particulièrement Need For Speed Undergroud (NFSU)

et sa suite Need For Speed Underground 2 (NFSU2).

D’après ce que j’ai lu, ces 2 jeux ont justement été inspirés par la série de films
The Fast and Furious qui inclut :

-
The Fast and Furious

-2 Fast and 2 Furious

- et maintenant The Fast and the Furious : Tokyo Drift

Ayant pas mal joué aux jeux NFS, j’ai aimé retrouver l’ambiance et les voitures sur un grand écran.

Pour les films, comme pour les jeux, la recette est simple : vous êtes un nouveau venu ayant des problèmes avec l’autorité en vigueur (Mafia, Police, Parents, Yakuza, Jacuzzi), vous ne possédez rien (même pas un porte-monnaie vide) sauf votre formidable aptitude à piloter et à vous lancer dans des courses dangereuses. Heureusement une âme charitable (une fille qui vous plaît ou un ami qui va mourrir avant la fin du film) vous prête sa voiture (un peu trop charitable, me direz-vous) afin de vous permettre de vous faire une place dans ce monde (le monde se limitant aux parking et terrains vagues servant de lieu de course). En gagnant la course finale vous sauvez l’honneur de la fille (et plus si affinité), vous vengez votre ami et vous ridiculisez le gros méchant pilote.

Dans les volets précédents, c’était principalement des courses de vitesses avec des voitures tunées à fond (Tuning et voir ImportTuner.

Dans le volet Tokio Drift, il y a Drift qui signifie Dérapage. Le film se base donc sur des courses de Drift, le but étant de suivre des parcours ayant des virages très serrés où seul les dérapages contrôlés pourront permettre de finir la course.

Cela donne l’occasion de voir de belles (et impressionnantes) chorégraphies, exemple : 6 voitures faisant des drifts en même temps, c’est sympa à voir !

Le film contient de belles images de voitures tunées (même si il n’y avait pas assez de gros plans), de courses, de girls (même si il n’y avait pas assez de gros plans).

En allant voir ce film, vous aurez droit à un petit clin d’oeil de Vin Diesel que l’on a pu voir dans Il faut sauver le soldat Ryan, Fast And Furious, xXx, les Chroniques de Riddick ou encore Baby-sittor.

Je pense qu’on a déjà demandé ça, mais Vin Diesel, il met quoi dans sa voiture ? du Super ou du … Diesel 😉