Voià après quelques jours (semaines ?) d’absence sur ce blog site, je reviens le mettre à jour avec plus d’informations sur mon job et mes journées.

La boîte n’a pas changé de nom. Siren Online pour ceux qui ne suivent pas.

Elle n’a pas non plus changé d’emplacement, à mon grand regret. Car 15 minutes de marche le long des canaux (the canal ou the waterways) de Birmingham (the Britain’s canal city) c’est vraiment fatiguant et pénible (cf photos en bas).

En théorie Siren devait déménager au mois de mars à quelques minutes (même pas 8 minutes) mais comme tous les déménagements et comme certaines choses de cette boîte, ce n’est pas sur la liste des choses à faire rapidement.

Après le premier jour, c’est-à-dire le deuxième jour je crois (je vérifie…, oui c’est ça, après le 1er, c’est le 2ème jour) où j’ai attendu une demi journée avant qu’on ne m’autorise à rentrer réellement dans les bureaux, je me suis dis :
« Et bien, c’est sympa comme boîte !
- super-stricte car il faut que je signe un NDA (accord de confidentialité) avant de m’assoir devant un écrant

- super-à-la-bourre ou super-souple car ils m’ont fait poireauter pendant 4 heures à cause de l’absence de quelqu’un.

Comme la moyenne d’âge est 28 ans, l’équipe (ca fera plaisir à Nathalie dont les 28 ans vont sonner dans quelques semaines) a l’air jeune, je suis parti du principe qu’ils étaient souples. « No chance ! ».

Après une semaine à me lever tôt vers 8h (tout est relatif je sais, mais c’est relativement tôt par rapport à ce que j’avais l’habitude) pour arriver à 9h au boulot, Tara (l’assistante de direction/RH/méchant flic/meuf en tailleur) me fait la remarque que les horaires sont 9h – 18h précises, je regarde ma montre effectivement il est 9h10. Mea culpa.

Le jour suivant je prends de l’avance et je me dépêche pour arriver à l’heure. Je me dépêche tellement que j’arrive à me tromper de chemin ! Ce n’est pas grave, je cours, je vole et j’arrive à arriver à 9h00. Triomphal je marche la tête suante mais haute et je fais mon plus grand sourire à Tara. En voyant son regard je sens qu’il y a un problème. « Les horaires sont 9h-18h précises, nanana, nanana, vous devez être ready to work à 9h », aaaahhhh d’accord. Donc le soir à 18h je ne dois pas ‘regarder ma montre en me disant qu’il faudrait rentrer mais que je préfère finir ce que je suis en train de faire et rentrer après’ comme je le faisais depuis le début mais plutôt éteindre sur le champ mon ordinateur et rentrer à la maison en sifflotant cette chanson de Charles Aznavour :
«
A 18 heures, j’ai quitté mon boulot,
bien décidé à rentrer très vite.
Le coeur léger et le bagage mince
J’étais certain d’avoir fait mon taf
tagada tsoin tsoin
»

Résultat, je me lève encore plus tôt (7h30) pour être sûr d’être au boulot à 8h45. Ca me permet de prendre un peu de temps pour décoller du lit et prendre mon petit-dej mais ça me donne surtout le temps de voir les autres employés prendre leur petit-dej dans les locaux de Siren en attendant patiemment que la grande aiguille pointe fièrement vers le ciel comme « un obélisque symbolisant la dictature capitaliste d’un monde dominé par le stress de râter sa vie suite au retard du métro » ou comme « l’une des tours jumelles (twin towers) du World Trade Center avant de s’écrouler » (je sais pas pourquoi je dis ça, je crois que c’est pour faire des lignes sur ce blog site).

Donc voilà, j’annonce au monde que j’ai un nouveau rythme :
« Je me lève avant Nathalie, et je pars au boulot avant elle et surtout je suis à la maison vers 18h15 ou 18h20. »
Ce qui pose un problème car ça me laisse le temps de jouer à l’ordinateur après le boulot et vu la disposition de l’ordinateur par rapport à la fenêtre, j’ai le droit à un superbe reflet de soleil sur mon écran ! Je ferme donc les persiennes du salon vers 18h30 alors qu’il fait encore plein jour, quel comble !!!

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